La révolution des Big Data signe-t-elle la fin de la pensée, comme on l’entend parfois ? Les scientifiques du futur se contenteront-ils de passer sans trop réfléchir d’énormes quantités de données à la moulinette algorithmique ? Ce serait méconnaître à la fois la nature de la science et de notre intellect. Par Lionel Pousaz