Le son est une matière physique, une réalité sociale et aussi un univers fantôme pour Thibault Walter. Il est au cœur d’une exploration que le chercheur mène entre les scènes de l’art sonore et les salles de l’ECAL.
Lorsqu’il déambule dans des lieux sans intérêt particulier avec son instrument, Laurent Estoppey interprète les paysages sonores que lui offre son environnement : voix d’enfants, sirènes d’ambulance, aboiements…
Des chercheur·euses en art ont développé des dispositifs pour permettre au public de s’immerger dans des archives par le son. Leur objectif : faire entendre et rendre visibles les voix des personnes « d’en-bas ».
Dans les années 1970, des artistes femmes ont enregistré des entrevues pour combler le vide documentaire lié à leurs pratiques. Ce corpus a été analysé par des historiennes de l’art.
À l’ère de l’intelligence artificielle, des faits alternatifs et de la reproduction généralisée, une recherche-création sonde la primauté de la pièce unique dans les cultures occidentales. Au moyen de diverses expériences, récits et expositions, elle explore des voies pour s’en émanciper.
Peut-on échapper aux injonctions néolibérales de rendement, de vitesse et de performance de soi ? Un projet de recherche combinant danse et poésie explore les outils de la confusion, de l’indétermination et du repos.
C’est un pari audacieux : créer un événement collectif appelé à se perpétuer d’année en année. Le chorégraphe Rémy Héritier a imaginé une danse destinée à vieillir avec son interprète et à se renouveler à chaque épisode. TEXTE | Marco Danesi Il faut s’imaginer une danse sans fin, en perpétuel changement. C’est Une danse ancienne. Ce…
Alors que l’industrie utilise des robots de plus en plus autonomes, un projet lancé par des designers met en lumière leurs ressources collaboratives dans le domaine des arts plastiques.
Le « Quatrième Mur » est un concept théâtral utilisé par les acteurices pour désigner un mur invisible qui sépare la scène du public. Le photographe Klaus Frahm l’a choisi pour intituler sa série menée depuis 2010 sur les théâtres…
Cinq personnes racontent ce qui les pousse aux ouvertures : organiser des randonnées écoféministes, baser son enseignement sur la discussion, faire des confitures, jouer de la musique avec des personnes en situation de handicap ou encore décrypter les mécanismes de violence de genre.
Le partage de données ne peut pas être appliqué de manière rigide dans le cas de recherches sur les êtres humains. Entre bénéfices d’ouverture et besoins de protection, des chercheur·es esquissent des solutions.