
Les loisirs sont le reflet de nos passions, mais aussi de notre parcours ou de nos valeurs. Pour certaines personnes, ils deviennent un engagement ou se transforment en un métier. Cinq portraits explorent cette ligne poreuse. Par Anne-Sylvie Sprenger et Hervé Annen

Dans le cadre de sa thèse, le sociologue Joël Vacherona décortiqué les images de la Terre et du Cosmos produites par les programmes spatiaux des grandes puissances. Il y a notamment découvert l’empreinte des conquêtes coloniales qui ont façonné le monde à leur image. Par Marco Danesi

L’empathie n’est ni bonne, ni mauvaise en soi. Mais elle a ceci de particulier qu’elle peut se montrer sélective, manipulable et mener à l’épuisement. Bien accompagnée, elle peut cependant être un levier contre les discriminations. Par Geneviève Ruiz

Entre neurosciences et critique de la domination, l’essayiste Samah Karaki, dans son ouvrage L’empathie est politique, démystifie une faculté qu’on prend trop vite pour une panacée. Par Nic Ulmi

Face aux machines simulant l’écoute et la bienveillance, le recrutement entre dans une zone grise où se rejouent les frontières entre humains et algorithmes. Par Grégory Tesnier

La neuroscientifique Clara James a été violoniste dans une vie antérieure. Elle consacre ses recherches depuis plusieurs années à la compréhension des liens entre la musique et les capacités d’adaptation du cerveau.

C’est une petite voix intérieure qui susurre qu’on n’est jamais assez mince ou musclé, que notre nez est trop grand ou notre ventre pas assez plat. De la Body Positivity aux troubles du comportement alimentaire, des recherches analysent ce tyran intérieur nourri aux injonctions sociales.

L’idéal d’autonomie est un héritage des Lumières, et plus récemment des mouvements d’émancipation de la fin des années 1960. Désormais intégré par les institutions étatiques et par les entreprises, il est devenu un mot d’ordre. Qui pourrait bien finir par imploser face aux intelligences artificielles.

Un projet en cours connecte l’égalité de genre à la numérisation du monde. Il part du constat qu’il y a à la fois trop peu de femmes dans les professions du numérique et trop de biais qui les excluent en tant qu’utilisatrices.