L’empathie n’est ni bonne, ni mauvaise en soi. Mais elle a ceci de particulier qu’elle peut se montrer sélective, manipulable et mener à l’épuisement. Bien accompagnée, elle peut cependant être un levier contre les discriminations. Par Geneviève Ruiz
Entre neurosciences et critique de la domination, l’essayiste Samah Karaki, dans son ouvrage L’empathie est politique, démystifie une faculté qu’on prend trop vite pour une panacée. Par Nic Ulmi
Longtemps associées au diagnostic de schizophrénie, les hallucinations auditives ne sont désormais considérées comme pathologiques que dans une minorité de cas. Des spécialistes font le point sur les connaissances et les traitements actuels.
Des bruits à étouffer ou à capter, des voix à rechercher ou qui apaisent, des sons à recréer ou avec lesquels s’amuser : telles sont les ambitions de cinq témoins, surfant avec aisance sur les vibrations sonores, entre pratiques artistiques et professionnelles.
L’hypersensibilité au bruit est un handicap invisible qui touche de nombreuses personnes autistes et qui peut restreindre l’accès aux loisirs. Une étude s’est penchée sur le sujet afin de rendre les lieux de divertissement plus accessibles pour ces dernières.
Des chercheur·euses en art ont développé des dispositifs pour permettre au public de s’immerger dans des archives par le son. Leur objectif : faire entendre et rendre visibles les voix des personnes « d’en-bas ».
Dans les années 1970, des artistes femmes ont enregistré des entrevues pour combler le vide documentaire lié à leurs pratiques. Ce corpus a été analysé par des historiennes de l’art.
C’est une petite voix intérieure qui susurre qu’on n’est jamais assez mince ou musclé, que notre nez est trop grand ou notre ventre pas assez plat. De la Body Positivity aux troubles du comportement alimentaire, des recherches analysent ce tyran intérieur nourri aux injonctions sociales.
Arnaques aux sentiments, révélations publiques d’informations intimes ou insultes : comme d’autres personnes appartenant à des minorités, les personnes LGBTIQ+ vivent davantage d’expériences négatives en ligne, parfois sans s’en rendre compte. Comment les soutenir et améliorer la prévention ? Une étude a creusé la question.