L’idéal d’autonomie est un héritage des Lumières, et plus récemment des mouvements d’émancipation de la fin des années 1960. Désormais intégré par les institutions étatiques et par les entreprises, il est devenu un mot d’ordre. Qui pourrait bien finir par imploser face aux intelligences artificielles.
Un bouton facile à manipuler est gage d’autonomie pour des personnes en situation de handicap, voire des seniors. Un projet a réinventé fermetures éclair, boucles et sangles à ouvrir et fermer d’une main, et parfois d’un seul doigt.
Un projet en cours connecte l’égalité de genre à la numérisation du monde. Il part du constat qu’il y a à la fois trop peu de femmes dans les professions du numérique et trop de biais qui les excluent en tant qu’utilisatrices.
Cinq personnes racontent ce qui les pousse aux ouvertures : organiser des randonnées écoféministes, baser son enseignement sur la discussion, faire des confitures, jouer de la musique avec des personnes en situation de handicap ou encore décrypter les mécanismes de violence de genre.
Ce qui intéresse Nayansaku Mufwankolo, historienx1 d’art et spécialiste en études culturelles, c’est de révéler comment certaines fictions se créent et comment on peut casser les processus de répétition en visibilisant la façon dont elles perpétuent des inégalités.
Des chercheur·es étudient l’efficacité de gilets sensoriels, qui permettraient de transmettre la musique d’un concert aux personnes sourdes par le biais de la vibration. Explications avec Thierry Weber, responsable de ce projet.