Les jeunes qui souffrent de troubles psychiques montrent parfois un déficit d’empathie. Comment expliquer ce manque de capacité à identifier ce que l’autre éprouve ? La réponse est neuroscientifique, mais également sociétale. Par Jade Albasini et Pawel Jonca
Bien que l’empathie soit reconnue comme un pilier essentiel dans les relations de soins, des études révèlent un déficit d’empathie chez certains professionnel·les infirmiers. Elles mettent en évidence des comportements parfois déshumanisants, attribués à des pressions aussi bien financières que structurelles. Par Anne-Sylvie Sprenger
Nous croyons bien connaître notre corps, mais notre cerveau s’appuie sur des représentations internes souvent biaisées. Une équipe valaisanne étudie ces distorsions corporelles et leur évolution avec l’âge : elles pourraient en effet jouer un rôle dans les risques de chute. Par Stéphany Gardier
Souvent considéré comme une simple nuisance, le bruit des machines industrielles constitue une mine d’informations. Avec l’aide de l’IA, une équipe de recherche souhaite les valoriser.
Longtemps associées au diagnostic de schizophrénie, les hallucinations auditives ne sont désormais considérées comme pathologiques que dans une minorité de cas. Des spécialistes font le point sur les connaissances et les traitements actuels.
Des bruits à étouffer ou à capter, des voix à rechercher ou qui apaisent, des sons à recréer ou avec lesquels s’amuser : telles sont les ambitions de cinq témoins, surfant avec aisance sur les vibrations sonores, entre pratiques artistiques et professionnelles.
L’hypersensibilité au bruit est un handicap invisible qui touche de nombreuses personnes autistes et qui peut restreindre l’accès aux loisirs. Une étude s’est penchée sur le sujet afin de rendre les lieux de divertissement plus accessibles pour ces dernières.
La neuroscientifique Clara James a été violoniste dans une vie antérieure. Elle consacre ses recherches depuis plusieurs années à la compréhension des liens entre la musique et les capacités d’adaptation du cerveau.
Des chercheur·euses en art ont développé des dispositifs pour permettre au public de s’immerger dans des archives par le son. Leur objectif : faire entendre et rendre visibles les voix des personnes « d’en-bas ».
C’est une petite voix intérieure qui susurre qu’on n’est jamais assez mince ou musclé, que notre nez est trop grand ou notre ventre pas assez plat. De la Body Positivity aux troubles du comportement alimentaire, des recherches analysent ce tyran intérieur nourri aux injonctions sociales.