Depuis quinze ans, la chercheuse Juliette Volcler explore les manières dont le son est utilisé pour orchestrer nos comportements. L’efficacité de ce contrôle n’est pas forcément là où on le croit.
En partant de l’exemple genevois, un chercheur a analysé comment les sons nocturnes ont peu à peu été perçus comme de la pollution sonore, avant de faire l’objet d’une campagne de santé publique.
Le son est une matière physique, une réalité sociale et aussi un univers fantôme pour Thibault Walter. Il est au cœur d’une exploration que le chercheur mène entre les scènes de l’art sonore et les salles de l’ECAL.
Des bruits à étouffer ou à capter, des voix à rechercher ou qui apaisent, des sons à recréer ou avec lesquels s’amuser : telles sont les ambitions de cinq témoins, surfant avec aisance sur les vibrations sonores, entre pratiques artistiques et professionnelles.
Des chercheur·euses en art ont développé des dispositifs pour permettre au public de s’immerger dans des archives par le son. Leur objectif : faire entendre et rendre visibles les voix des personnes « d’en-bas ».
Dans les années 1970, des artistes femmes ont enregistré des entrevues pour combler le vide documentaire lié à leurs pratiques. Ce corpus a été analysé par des historiennes de l’art.
À l’ère de l’intelligence artificielle, des faits alternatifs et de la reproduction généralisée, une recherche-création sonde la primauté de la pièce unique dans les cultures occidentales. Au moyen de diverses expériences, récits et expositions, elle explore des voies pour s’en émanciper.
Peut-on échapper aux injonctions néolibérales de rendement, de vitesse et de performance de soi ? Un projet de recherche combinant danse et poésie explore les outils de la confusion, de l’indétermination et du repos.
C’est un pari audacieux : créer un événement collectif appelé à se perpétuer d’année en année. Le chorégraphe Rémy Héritier a imaginé une danse destinée à vieillir avec son interprète et à se renouveler à chaque épisode. TEXTE | Marco Danesi Il faut s’imaginer une danse sans fin, en perpétuel changement. C’est Une danse ancienne. Ce…
Alors que l’industrie utilise des robots de plus en plus autonomes, un projet lancé par des designers met en lumière leurs ressources collaboratives dans le domaine des arts plastiques.
Au XIXe siècle, on commence à voyager autour du globe, pour le plaisir et « pour de vrai », mais aussi « pour de faux », grâce à l’essor des récits de voyage. C’est l’objet d’une recherche qui s’intéresse à la transformation des représentations du monde par l’étude des premiers voyages qui en ont fait le tour.
Le « Quatrième Mur » est un concept théâtral utilisé par les acteurices pour désigner un mur invisible qui sépare la scène du public. Le photographe Klaus Frahm l’a choisi pour intituler sa série menée depuis 2010 sur les théâtres…