
Des chercheur·euses en art ont développé des dispositifs pour permettre au public de s’immerger dans des archives par le son. Leur objectif : faire entendre et rendre visibles les voix des personnes « d’en-bas ».

C’est une petite voix intérieure qui susurre qu’on n’est jamais assez mince ou musclé, que notre nez est trop grand ou notre ventre pas assez plat. De la Body Positivity aux troubles du comportement alimentaire, des recherches analysent ce tyran intérieur nourri aux injonctions sociales.

Un bouton facile à manipuler est gage d’autonomie pour des personnes en situation de handicap, voire des seniors. Un projet a réinventé fermetures éclair, boucles et sangles à ouvrir et fermer d’une main, et parfois d’un seul doigt.

Une étude a sondé les modes de vie des femmes de plus de 55 ans vivant seules. Souvent précarisées, ces dernières sont aussi engagées socialement. Les chercheuses estiment que les politiques d’habitat doivent être repensées à l’aune de leurs aspirations.

Les études sont unanimes, les instrumentistes sont particulièrement exposés aux troubles musculosquelettiques. Un projet multidisciplinaire vient de mettre en évidence les liens entre leur santé mentale et les souffrances physiques.

Une recherche en cours tente decerner le vécu des femmes enceintes vis-à-vis des injonctions alimentaires provenant de leur proches ou dessoignant·es. Les premiers résultats indiquent que les informationscommuniquées manquent de clarté.

Séances de physiothérapie pour personnes sans statut légal, dépistage auprès des travailleuses et travailleurs du sexe, consultations pour sans-abris ou actions de prévention auprès de communautés précarisées : coup de projecteur sur quatre projets genevois qui cherchent à atteindre les individus exclus du système de soins.

Le partage de données ne peut pas être appliqué de manière rigide dans le cas de recherches sur les êtres humains. Entre bénéfices d’ouverture et besoins de protection, des chercheur·es esquissent des solutions.