La Chaux-de-Fonds, illustration remarquable de l’urbanisme horloger reconnu par l’Unesco, est aussi un corps sonore qui n’a pas son pareil. Une recherche originale dévoile l’âme vibrante de la cité perchée à 1000 mètres d’altitude.
Lorsqu’il déambule dans des lieux sans intérêt particulier avec son instrument, Laurent Estoppey interprète les paysages sonores que lui offre son environnement : voix d’enfants, sirènes d’ambulance, aboiements…
Les importations demeurent indispensables pour nourrir la population suisse. Une équipe valaisanne a développé un outil pour que les communes puissent évaluer leur degré d’autosuffisance alimentaire et l’améliorer.
En retard sur la question écologique, l’industrie horlogère commence à s’intéresser àla durabilité de sa production. Deux études ont analysé le cycle de vie des montres et proposent des pistes d’amélioration.
De nombreux spectacles contemporains sortent des théâtres pour se produire dans les rues, les entrepôts désaffectés, les parcs ou les forêts. Qu’est-ce que cette ouverture change au jeu des interprètes ? Un collectif mène l’enquête.
Cinq personnes racontent ce qui les pousse aux ouvertures : organiser des randonnées écoféministes, baser son enseignement sur la discussion, faire des confitures, jouer de la musique avec des personnes en situation de handicap ou encore décrypter les mécanismes de violence de genre.
La géologue Anne Sauron considère que la préparation aux tremblements de terre est capitale. Dans ce domaine, la Suisse fait plutôt figure de mauvaise élève par rapport à d’autres pays.
Impossible de parler detransition énergétique sans évoquer les moulins à ventgéants qui s’installent partoutsur la planète. Mais leur présence dérange, parce qu’elle impacte l’environnement et la société.Un projet tente de réconciliertout le monde en travaillantsur leur design.
L’interaction entre plusieurs crises renferme un potentiel de nuisance insoupçonné. Elle peut toutefois livrer des clés de compréhension inédites face aux incertitudes. C’est ce à quoi le chercheur canadien Michael Lawrence s’attelle au sein du Polycrisis Project du Cascade Institute. Par Nic Ulmi
Un professeur de photographie et trois diplômé·es rendent visible la marche d’un monde proche de la rupture. La mise en image de l’écoanxiété, des séquences prises par des drones militaires ou des négatifs soumis à l’action dévorante de champignons : autant de manières d’incarner les instabilités. Par Marco Danesi
Comment le tourisme s’adapte-t-il aux polycrises ? Non délocalisable, le secteur doit composer avec cette rigidité. Diversification et outils de gestion numériques pourraient lui venir en aide, estiment des spécialistes. Par Lionel Pousaz